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L’enseignement des Religions à l’ère de l’Internet /221

systèmes d'exploitation (Windows), manier
l’enregistrement ou la récupération des informations sur
différents supports (disquette, CD-ROM…) ou effectuer
des activités d'entretien de base du système (antivirus,
suppression des informations, faire une sauvegarde du
travail…). Le formateur doit également être capable de
sélectionner les informations à partir d'Internet en utilisant
les moteurs de recherche (google, yahoo, altavista...).
Pour le moment, l’Internet apparaît pour la religion son
seul moyen d’intégrer la modernité. Si, il y’a quelques
années les hommes du culte avait du mal à intégrer la
connectivité électronique, il faut dire qu’aujourd’hui, ils
doivent se débarrasser de cette technophobie qui les
empêche de prendre le train de la révolution digitale.
En Terre d’Islam, il y’a encore parmi les enseignants du
Coran qui pensent que l’Internet est une malédiction et toucher
un ordinateur serait le chemin du satanisme. Cela ressemble
1
exactement à l’attitude des moines chrétiens et bouddhistes
qui doutaient, selon Lionel Obadia, de leur droit à “surfer” et si
oui, devaient-il le faire à des fins privées ou institutionnelles?
Aujourd’hui, les cyber-temples et les sites officiels des
grandes religions se sont multipliés, dont les grandes
confessions du monde entendent désormais moraliser le
monde grâce aux NTIC. intégré l’usage de l’Internet dans
leurs stratégies de survie.

1. Ce constat est conforté par les observations de Steve Hewitt, qui voyait
que les chrétiens ont eu un démarrage lent lorsqu’il s'agit de l'utilisation de
l'ordinateur. “Alors que le monde –dit-il- a embrassé l'introduction du PC,
les chrétiens et les églises étaient craintifs, et voyaient cet outil électronique
comme une personnalité avec une âme somber”, in. Foreward to Christian
Cyberspace Companion: A Guide to the Internet and Christian Online
Resources, by Jason D. Baker (Grand Rapids: Baker, 1995, p. 13).