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Les Potentialités et les Défis de la Cyber-Formation en Matière des études islamiques /239

En Afrique de l'Est, traditionnellement, les grands ports
étaient toujours fréquentés par les marchands musulmans
arabo-persans.
En Afrique de l'Ouest nous constatons que les écoles
confessionnelles et gnostiques comme Ghaderiyeh
(surtout au Sénégal) s'inspirent des idées de l'Iranien
Abdolghader Guilani ou encore la confrérie Mouridiyyeh
fond ses principes philosophiques sur la base des pensées
de l'Iranien Imam Mohammad Ghazali. Même dans le
lexique de la langue Wolof, la langue autochtone parlée
largement dans l'Afrique de l'ouest, on apprécie plusieurs
mots de l'origine persane.
Ces types d'éléments justifiant la présence intellectuelle
de la culture iranienne dans cette région sont très
abondants. Donc, le cyberespace africain dans ces régions
a déjà cette base philosophique originairement en contact
avec les centres scientifiques iraniens.
Nous témoignons étrangement que même parfois dans
les villages très écartés de ces localités, les gens des
diverses couches sociales collent les portraits de l'Imam
Khomeiny ou ceux du Guide suprême de la Révolution
Islamique aux murs de chez eux.

3. Causes Financières
Tenant compte des limites budgétaires des universités
islamiques iraniennes en comparant par exemple avec les
universités saoudiennes, nous signalons que le
financement nécessaire pour mobiliser une forte
représentation internationale paraît un grand enjeu pour
les directeurs de ces universités ou pour leurs sponsors
étatiques et privés. La possibilité d'économiser les
dépenses est un des premiers apports de la cyber-
formation en matière des études islamiques.